• Vampyres

    Ses superbes chaussures cirées claquant contre les pavés de la vieille ruelle, il avançait, ombre parmi les ombres, son costume noir se fondant dans l'obscurité. Il s'arrêta à une intersection et sorti quelque chose de sa poche intérieure. Il jeta un coup d'œil à la photo faiblement éclairée par un rayon lunaire et la rangea. Pile ou Face ? Pile couteau, face silencieux. La pièce reflète un rayon un court instant. Ca sera silencieux. Il ouvre sa veste et sort son arme de son holster. Il visse le silencieux et attend, ça sera pas long, quelques minutes au plus. En attendant, il se reprend une gorgée de cognac. Putain, les français savent pas faire grand chose, mais en alcool, il s'y connaissent... Il chantonne tranquillement pendant quelques instants puis entend des échos de rires. Il jure doucement. Si la cible à ramenée de la compagnie, ça va pas plaire aux patrons. Il se renfonce dans l'ombre du mur. Un homme d'une cinquantaine d'année passe devant lui, accompagné de deux charmantes créatures. Quelque chose le dérange à leur vue, son instinct de tueur lui souffle de se tirer d'ici vite fait, qu'il est en présence de prédateurs. Bordel, c'est que deux femmes, y'a pas de danger, la zone est tranquille, il a fait du repérage. Mais fait chier, trois cadavres, ça va faire désordre. Bon, faut faire avec les aléas de la vie.
    Il sort de l'ombre et se place au milieu de la ruelle. Les autres ne se retournent pas. Il pointe son arme et tire. La tête de la cible explose comme un melon trop mur, éclaboussant ses deux compagnes. Le cœur du tueur s'emballe soudain, les femmes n'ont même pas tressailli. Il fronce les sourcils tandis qu'elles se retournent. Ses yeux s'agrandissent sous l'effet de la surprise, elles lèchent le sang qui les a éclaboussé. Il voit soudain leurs canines, et une peur primaire l'anime alors. Elles se ruent sur lui et il vide son chargeur. Une femme est touchée à l'épaule mais ne s'arrête pas, l'autre tombe au sol, un pruneau dans le front. Il lâche son arme et dégaine son poignard. Il se jette sur elle mais elle se joue de lui avec une vitesse et une force surhumaine. Il se prend un coup de poing qui lui casse une côte et un autre qui lui fait sauter une dent. Il s'affaisse contre le mur, à moitié assommé. Son parfum l'enivre, elle se penche vers lui. Ses lèvres effleurent ses lèvres, glissent sur sa joue et descendent vers son cou. Dans un dernier sursaut, il lui plante son poignard dans le flanc. Elle n'a aucune réaction, et mord avec gourmandise dans sa chair, et lui ne peux que s'y abandonner avec extase.

     


  • Commentaires

    1
    isabelle
    Samedi 3 Janvier 2009 à 00:36
    J'aime beaucoup... Etrange , surprenant & bien écrit...
    ' Les mots me manques ' :)

    Je t'embrasse.
    2
    Caro (la fille en la
    Jeudi 15 Janvier 2009 à 22:17
    Et bien, je tombe sur le blog, je me dis "ah super"..
    je lis le texte, ah.. encore + super ^^
    Sans d?nner, quel talent. Un peu .. comment dire Sordide ? Morbide ? Mais c'est tr?original :)
    Bonne continuation Cher Ami :)
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